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Cette manifestation  a été une réunion importante par le nombre de participants et  les informations considérées majeures présentées. Plus de  5000 participants et plusieurs milliers de travaux présentés, avec le traitement pour prévention et la présence d’une session sur l’éradication.   L’information  a été totalement verrouillée par   les lobbys pharmaceutiques  avec l’absence totale d’approches alternatives (dont les nôtres) ou non rentables commercialement .

Nous renvoyons pour une information complète et objective aux compte-rendus  journaliers publiés par NAM (http://www.aidsmap.com/ias2011)

L’information  majeure  issue de ce congrès  est le traitement utilisé comme prévention. Ce concept salué unanimement par les participants devrait à terme conduire à l’éradication. Ce concept  trop peu controversé, nous parait scandaleux et condamnable. En effet, non seulement le traitement de personnes séronégatives  conduit à administrer délibérément des substances  toxiques, avec toute leur cohorte d’effets indésirables à des personnes saines , mais surtout  ces traitements se feraient au dépens des 80% des séropositifs de la planète   privés de traitement pour des raisons financières. Cela  rappelle les années70 avec la libération sexuelle où des médecins proposaient  à leurs patients avant le départ  en  vacances une injection de pénicilline retard pour éviter la syphilis.

Concernant le démarrage du traitement, même si les recommandations consensuelles préconisent un démarrage à 350-550 CD4, une étude comparative  entre un démarrage dans la fourchette (350-550) ou à  250, ne change ni la mortalité, ni la fréquence des infections bactériennes sérieuses ou de la tuberculose.

Beaucoup de travaux ont été présentés sur les effets indésirables des antiviraux. Notamment , une vingtaine de communications sur les pertes osseuses ; avec des déficits en vitamine D3 fréquents. De plus, pour la première fois il est montré une relation entre perte osseuse et désordres cardiovasculaires( H.F Huff et al TUPE141).

Quelques déficits en vitamine B12 et en Zinc ont  également été  rapportés.

Concernant les cancers associés aux HIV, le cancer anal lié a papilloma virus  rare est  fortement augmenté chez  les HIV+(CDB267 M Mistrangelo). Une vaccination par le Gardasil  à été envisagée , mais à la lumière d’une forte controverse sur sa réelle efficacité, nous ne la recommandons pas.

 

Concernant les traitements,   un nouvel anti-intégrase(elvitegravir) et un nouvel  NNRTI(Lersivirine) ont été présentés et montrent une efficacité équivalente  au raltegravir et à l’efavirenz respectivement.

Il est à souligner  que l’utilisation d’aciclovir  chez des patients  n’ayant pas accès aux antiviraux, permet de ralentir de manière significative la chute des CD4 et pourrait être utilisé  pour retarder les trithérapies dans les pays en disposant.

Concernant un vaccin efficace, de nouvelles stratégies  ont été envisagées mais  les  perspectives sont à long ou très long terme. Il semblerait que l’éradication , dont Françoise Barré Sinousi est la coordinatrice et qui à fait l’objet d’une session , ce qui est une première pour une réunion de l’IAS, pourrait intervenir avant le vaccin .