Intérêts pour les personnes séropositives?
et pour les autres personnes?

 

Les candidoses sont des mycoses fréquentes qui peuvent se localiser au niveau de la cavité buccale, du tube digestif, des organes génitaux, de la peau et des ongles. La plus fréquente est celle provoquée par le candida albicans. Elles peuvent compliquer toutes Maladies Sexuellement Transmissibles (MST), mais, dans près de 70% des cas, ce n’est pas une MST. En général, cette affection est peu grave, mais elle peut être gênante – voire invalidante – aussi bien chez les personnes séropositives que pour les autres personnes. Son retentissement psychique est fréquent.
Elle est particulièrement fréquente chez les personnes infectées par le virus du SIDA.

Avant d’envisager un traitement, il importe de rechercher un terrain favorisant : les causes médicamenteuses sont responsables de plus de 50% des mycoses (y penser toujours dans les trois mois suivant un traitement par antibiotiques, ou par des antiseptiques du carrefour aéro-digestif supérieur, ou par les traitements qui favorisent la sécheresse buccale comme les somnifères, les tranquillisants, les neuroleptiques et les substances atropiniques, ou par les dérivés du nitromidazole utilisés dans le traitement des trichomonases, ou par des corticoïdes, des immunosuppresseurs comme les chimiothérapies), les facteurs d’hygiène de vie sont responsables de plus de 30% des mycoses (l’humidité locale excessive favorisée par les sous-vêtements synthétiques, les collants, les pantalons serrés, les jeans, certains tampons périodiques mal tolérés, certains protège-slips, l’utilisation pour les soins locaux de produits acides après l’âge de 10 ans, un pH vaginal acide inférieur à 4,5, les conditions d’hygiène précaires, l’eau de certaines piscines, le sable).
D’autres facteurs sont aussi à rechercher : une autre localisation de la mycose nécessitant un traitement adapté, le diabète, l’intolérance aux hydrates de carbone (voire même, pour certaines personnes, l’absorption exagérée, transitoire, d’aliments sucrés), les anémies ferriprives, les hémopathies avec globules blancs inférieurs à 1 500/mm3, les affections immunosuppressives, les insuffisances thyroïdiennes et l’influence hormonale (grossesse, puberté, stéroïdes comme ceux des contraceptifs oraux).

Les traitements classiques des mycoses font appel à des traitements locaux et/ou généraux. Ces traitements sont parfois décevants ; les résistances aux traitements étant d’autant plus fréquentes chez les sujets immunodéprimés.

Des personnes séropositives nous ont fait part de résultats très intéressants obtenus rapidement pour traiter des candidoses cutanées, ou de la bouche, avec un extrait végétal de pépin de pamplemousse, un traitement rarement évoqué dans le traitement classique des mycoses et sur lequel nous avons pu obtenir les informations suivantes (extraites en partie d’un article paru en 1990 dans The Third Opinion).

Depuis 1976, des études ont fait état de la diversité d’action de l’extrait de pépin de pamplemousse (EPP). Ce produit breveté, composé d’acide ascorbique, de dextrose et d’acide amino-acétique, a été utilisé en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il s’agit d’un médicament très peu onéreux et présentant très peu d’effets secondaires ; aussi, il est surprenant que son utilisation n’ait pas été plus répandue.

L’EPP a été utilisé avec succès chez 295 personnes, sur 297, atteintes de candidose intestinale ou d’infections parasitaires, et sans effet secondaire (L Galland, New York).
Le Dr W. Kellas (Comprehensive Health, Encinitas, Californie) recommande 3 à 4 gouttes d’EPP à prendre en fin de repas. Le Dr L Galland conseille, en raison du goût amer de l’EPP, de le mélanger avec des jus de carotte, de légumes, d’orange ou de pamplemousse (2 ou 3 gouttes pour au moins 4 onces de liquide bien mélangé, deux fois par jour). Ce médecin indique que, si nécessaire, on peut associer d’autres antifongiques (nystatine, acide caprylique, econazole ou amphotéricine). L’action serait additive, mais pas synergique. Dans ces cas de résistance, d’autres médecins ont obtenu une efficacité avec des posologies d’EPP de 6 à 7 gouttes, 3 fois par jour.

L’EPP a été utilisé chez 20 personnes atteintes de vaginite à candida albicans (L.E. Todd et coll., Université de Nuevo Leon, Monterey, Mexique). L’EPP a été délivré toutes les 12 heures au cours de douches, pendant 3 jours. 15 personnes furent guéries ; une fut guérie après une seconde séquence de traitement, suivie d’une application locale. Aucun effet toxique n’a été rapporté.

L’EPP présente aussi d’autres actions qui pourraient être intéressantes aussi bien pour les personnes séropositives que pour les autres personnes.
L’EPP a été utilisé pendant deux mois, avec succès, chez 200 personnes atteintes d’amibiase ou présentant une affection à Gardia intestinalis (L. Parish et coll., Food and Drug Administration). Ce traitement serait plus efficace que les traitements classiques. Ces résultats sont d’autant plus importants à souligner que ces affections parasitaires, qui ne sont pas limitées qu’aux régions tropicales, concerneraient un cinquième de la population mondiale (avec une fréquence plus élevée chez les homosexuels), et le plus souvent sans symptôme.

La ParaMycrocidine, un EPP, à la concentration de 0,5% stoppe in vitro la croissance des bactéries Gram+ (Streptococcus sp., Staph. aureus, enterococci), des Gram- (Enterobacter et E. coli) et divers champignons (Candida, Geotrichum, Aspergillus) ; et à la concentration de 1 à 2% pour Proteus et Klebsiella sp. (G. Ionescu et coll., Journal de Médecine Orthomoléculaire, 3, 5 (3), 1990). D’après ces auteurs, l’activité de cet EPP à des concentrations supérieures à 0,1% équivaut à celle de 30 antibiotiques et 18 antimycosiques testés en parallèle. Dans la mesure où les infections fongiques et bactériennes sont souvent associées à l’eczéma atopique, ces auteurs ont démontré, dans un premier temps, la présence, dans les lésions cutanées, nasales, pharyngées et vaginales, de colonies très denses de Staph. aureus, Streptocoques, Candida, Aspergillus. Sur ce même groupe porteur d’eczéma atopique (n=25, dont 14 présentaient des symptômes digestifs), ils ont montré une élévation significative, au niveau du duodénum et des selles, du nombre de coliformes hémolytiques, de staphylocoques, de Candida, de Geotrichum sp. et de clostridies pathogènes avec, souvent, une réduction importante des bactéries productrices d’acide lactique. 15 de ces patients ont reçu des capsules de ParaMycrocidine (150 mg trois fois par jour) : à cette dose, l’effet a été net sur le candida, Geotrichum sp. et les E. Coli hémolytiques (il n’est pas impossible qu’un effet existe sur Klebsielle sp., mais à de plus fortes concentrations) et après 4 semaines de traitement, une nette amélioration des symptômes a été constatée. L’utilisation de la ParaMycrocidine sous forme de goutte chez 10 autres patients n’a aboutit à aucun effet sur la microflore fécale, à la dose de 2 gouttes de ParaMycrocidine dans 200 ml d’eau (0,05%) deux fois par jour ; la posologie n’ayant pu être augmentée (contrairement à la présentation sous forme de gélule) en raison du goût amer (il n’est pas exclu qu’une efficacité puisse être obtenue à la dose d’au moins 3-4 gouttes dans 200 ml d’eau). Les résultats de cette étude nous semblent très intéressants, et la réalisation d’une étude similaire chez des personnes infectées par le VIH serait souhaitable, dans la mesure où le terrain allergique et les troubles intestinaux sont aussi particulièrement fréquents chez ces personnes.

Le citricidal, un EPP, agit in vitro à des concentrations aussi basses que 0,1% (soit 1 000 ppm) sur les Escherichia coli, les salmonelles et sur les staphylocoques dorés (R. Wyatt et coll., Université de Géorgie). Ces résultats ont été corroborés par d’autres études (Universités de l’Arkansas, de Malaisie, de Sao Paulo, de Ricardo Palma).

L’EPP a, in vitro, à faible concentration (1:80.000) une action bactéricide vis-à-vis des streptocoques. L’utilisation de 2 ou 3 gouttes d’EPP dans 5 onces d’eau, en gargarisme, pour traiter des angines occasionnées par ce germe a été conseillée.
Des études ont montré in vivo que l’EPP présente une efficacité de 100% (à 100 ppm) pour la désinfection de la peau à l’occasion de la préparation chirurgicale alors que l’efficacité de l’alcool est de 72%, et celle du savon chirurgical est de 98% (J-A. Botino et coll., Sao Paulo, Brésil).
En raison du peu de toxicité de l’EPP et surtout de son efficacité obtenue avec de très petites quantités, l’EPP est devenu l’agent désinfectant de choix utilisé dans plusieurs hôpitaux aux USA : 10 à 15 gouttes d’EPP sont utilisées dans l’eau de rinçage du linge. 10 à 15 gouttes par gallon* d’eau permettent de détruire les staphylocoques, streptocoques, l’aspergillus, la salmonelle et d’autres agents pathogènes retrouvés dans les tapis. L’EPP à des concentrations plus élevées (1%) est utilisé pour désinfecter les salles d’opération.

Pour prévenir la diarrhée du voyageur, l’EPP est efficace à la dose quotidienne de 1 à 2 gouttes dans un verre d’eau ou de jus de fruit. Il est aussi efficace curativement à la dose de 2 gouttes dans un verre d’eau à midi et au coucher (C-W. Lynn, Orlando, Floride).
L’EPP est aussi un moyen sûr et simple pour rendre potable l’eau : après avoir filtré, ajouter à l’eau claire 10 gouttes d’EPP pour chaque gallon d’eau ; agiter puis laisser reposer quelques minutes.
De même, l’EPP permet de traiter efficacement les fruits et légumes et de prolonger leur salubrité et leur qualité. À des concentrations aussi faibles que 30-50 ppm, leur durée de vie a été multipliée par 3 ou 4. En usage domestique, il est recommandé d’utiliser 7 à 8 gouttes par gallon d’eau de rinçage.
L’EPS pourrait être un moyen pour désinfecter les eaux domestiques usées : 2,9 livres d’EPP permettent de traiter 1 million de gallon d’eaux usées, laissant un résidu de coliformes fécaux inférieur à 1:100 ml (la norme en vigueur étant de 200:100 ml).

Signalons, enfin, que l’EPP permet de réduire la mortalité chez les alpagas du Pérou, de 50% à 2%, alors que les vaccins et les antibiotiques classiques ne donnent que des résultats irréguliers pour traiter l’entérotoxinémie, la colibacillose et l’entérite chez les bébés alpagas (G. Calderon et coll., Université San Marco, Lima).

L’EPP a aussi des actions antivirales : inactivation in vitro de l’herpès virus de type 1 (10 minutes dans une solution à la concentration de 1:256), du virus de la grippe (W-M. Shannon, Southern Research Institute). L’EPP s’est montré aussi efficace vis-à-vis du virus de la rougeole en Amérique du Sud (Interlab, S.A.) et vis-à-vis de virus responsables d’affections chez l’animal : fièvre aphteuse, fièvre porcine africaine, le virus vésiculaire porcin et la grippe aviaire (ministère de l’agriculture, USA).
En raison des actions variées de l’EPP, et en particulier de ses actions antivirales, il serait intéressant de vérifier si l’EPP (ou un autre composé du pamplemousse, autre que la vitamine C) ne pourrait pas avoir une action directe sur le VIH ou sur un de ses co-facteurs

Les actions antivirales, antifongiques et antibactériennes de l’EPP expliqueraient ses effets sur divers affections cutanées : kystes, verrues, herbe à poux et sumac. Il est conseillé d’associer l’EPP, à la concentration de 1%, à d’autres huiles essentielles (camomille, thé des bois) et de réaliser une vaporisation. On peut aussi appliquer 2 à 3 gouttes du bout des doigts sur la région à traiter, puis d’imbiber d’eau, et de rincer quelques minutes après à l’eau froide. Pour les kystes et les verrues, des concentrations plus fortes peuvent être nécessaires (1 goutte recouverte, après absorption, d’un bandage).

Des précautions d’utilisations de l’EPP sont conseillées. Il doit toujours être dilué avec 5 onces ou plus de liquide. En cas de contact avec les yeux, rincer avec de l’eau pendant 10 minutes. En cas de contact de produit pur avec la peau, rincer aussi (à l’exception des kystes et des verrues). De faibles dilutions de l’EPP appliquées sur la peau peuvent déclencher une sensation de picotement ou un blanchiment local, qui sont transitoires et anodins. En traitement d’attaque, on peut débuter par 6 gouttes trois fois par jour dans un verre d’eau, à prendre avant les repas.

L’EPP semble être un traitement particulièrement intéressant des candidoses, et en particulier pour les personnes séropositives. Ses autres propriétés mériteraient d’être étudiées plus en détail, car il semble que l’EPP pourrait être bénéfique pour de nombreuses personnes. Il importe aussi que des études soient réalisées afin de s’assurer que l’EPP ne contient pas certaines substances du jus de pamplemousse qui interfèrent avec les inhibiteurs de protéases (augmentation de 100% du taux plasmatique du saquinavir, diminution de la quantité d’indinavir disponible) utilisés dans le cadre des trithérapie chez les personnes séropositives. Sinon, il serait nécessaire de modifier la posologie de l’inhibiteur de protéase en cas de prise simultanée d’IPP.

L’EPP était commercialisé en France par le laboratoire Cryolab ** sous le nom de Cryocid® et au Canada par le laboratoire Cryolau*** sous le nom de Citridal®. Pour d’autres précisions, contacter l’association POSITIFS.

 

 

Docteurs J. AVICENNE
Conseillers médicaux de POSITIFS

* 1 gallon équivaut à 3,785 litres

** Plusieurs internautes nous ont signalés que ce laboratoire n’existait plus à l’adresse indiquée précédemment. Nous ignorons s’il existe d’autres fournisseurs de ce produit en France. Merci de nous tenir informés de vos découvertes éventuelles.

*** Cryolau / Laboratoires R. Bontemps
186, rue de Normandie, suite 104
Boucherville, Québec, Canada, J4B 7J1
Tel : +1 514 449 18 39
Fax : +1 514 449 41 24
P.S. Juillet 2000 : nous avons été informés de l’existence d’un site web au sujet de l’Extrait de Pépins de Pamplemousse.
P.S.2 Octobre 2001 : un internaute vient de nous communiquer l’adresse d’une entreprise qui commercialise de l’extrait de pépin de pamplemousse.

Jacques PALTZ s.a.
BP 21 ZI d’Auguste
33611 Cestas cedex

Tél. : 05 56 36 18 03
Fax : 05 56 36 63 39
Fax-répondeur : 05 56 07 00 70

E-mail : mail@jacquespaltz.fr
www.jacquespaltz.fr
www.aquitainevillage.com

Passez vos commandes au : 0800 508 809
P.S.3 Mars 2002 : Un internaute vient de nous communiquer quelques autres adresses où l’on peut se procurer de l’EPP :

http://www.labo-hevea.com/frm_boutique.asp?OPT=MEDIPLANT
http://www.bioticas.be/
http://www.natura-clairvi.com/vpc/PRODUITS_OLIVEX.htm
http://www.medinat.com/fr/natmed/n990919.htm
http://www.biovert.com/
P.S.4 Avril 2002 : On vient de nous indiquer une nouvelle adresse pour se procurer de l’Extrait de pépin de pamplemousse (EPP) :

http://www.janine-benoit.com
janine@futurnet.es
tél. : 04 68 93 52 40
Fax : 04 68 93 52 56
P.S.5 Septembre 2002 : Un e-mail nous informe que deux sociétés commercialisent en gros et en détail de l’extrait de pépin de pamplemousse concentré à 60% sur un support de glycérine végétale, sous forme liquide et sous forme de capsules molles facilitent la prise :

Laboratoire EUROTOTUM s.a.
Zone Industrielle Suzerolle
BP 13
49140 SEICHES SUR LE LOIR
tél. : 02 41 18 13 18
Fax : 02 41 18 13 16

&

NDLR du mois de mai 2006 : nous avons dû supprimer cette deuxième adresse suite aux informations délivrées par un internaute : livraison de produits périmés…
P.S.6 Décembre 2002 : Un internaute vient de nous communiquer les coordonnées d’une société distributrice de produits naturels qui commercialisent de l’EPP en capsules, et aussi en liquide :

SYNPHONAT
ZA PECHNAUQUIÉ
BP 63
31340 VILLEMUR/TARN, FRANCE
tél. : 05 34 27 00 27
Fax : 05 34 27 00 20
http://www.synphonat.fr
P.S.7 Octobre 2004 : L’on vient de nous communiquer les coordonnées d’une autre société qui distribue de l’extrait de pépin de pamplemousse qui serait de haute qualité et excellent au goût :

Naturège laboratoires
592 rue de la liberté – 01480 Jassans (France)
info@naturege.com
http://www.naturege.com