Pas de théorie du complot, juste les FAITS – accrochez vos ceintures

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Bonne nouvelle pour les pays nordiques !

La Suède, la Norvège et le Danemark ont annoncé qu’ils levaient toutes les restrictions liées à la Covid.

Pour eux, l’épidémie est terminée, et il est grand temps revenir à la vie normale, la vraie.

Pas de « pass sanitaire », là-bas, et encore moins d’obligation vaccinale pour qui que ce soit.

Et non, leur population n’est pas plus vaccinée que celle de la France.

Ces pays ont simplement fait un choix fondamental : la liberté contre la surveillance techno-totalitaire (QR code), l’égalité entre les citoyens contre la discrimination envers les non-vaccinés, la fraternité nationale contre la division entre « bons » et « mauvais » citoyens.

Bref, ils ont choisi de vivre, ils ont choisi la vie plutôt que la psychose perpétuelle face aux virus.

Pour l’Occident, à présent, c’est l’heure du bilan.

Les décisions prises en France et ailleurs ont-elles limité la gravité de la pandémie…

…ou au contraire, amplifié le nombre de cas, de morts et de dégâts ?

C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Je ne sais pas s’il s’agit d’incompétence, de corruption ou encore d’autre chose – ce n’est pas le sujet de cette lettre.

Mais comme vous allez le voir, presque TOUTES les mesures prises ont aggravé la situation.

Je sais que ça paraît difficile à croire.

Mais si l’on met les faits, bout à bout, c’est difficile de le nier :

Avant même l’explosion de l’épidémie, des décisions étranges

Encore une fois, je ne dis pas ici qu’il y a eu volonté de nuire.

Mais le résultat est là…à commencer par cette fameuse image :

1) Une semaine avant le confinement généralisé, M. et Mme Macron invitent les Français à se rassembler dans des espaces intérieurs, comme les théâtres :

 

Laissez-moi vous expliquer le gros problème de cette « incitation » présidentielle, une semaine avant le confinement généralisé.

Sur le moment, je le reconnais bien volontiers, cet appel ne m’a pas choqué, car j’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas s’arrêter de vivre à cause de ce virus.

Mais il y a un juste milieu : il est possible de vivre à peu près normalement, sans confinement, comme l’a fait la Suède, et prendre tout de même quelques précautions pour éviter la saturation des hôpitaux !

Ces précautions auraient dû être prises dès le mois de janvier, par nos gouvernants, pour une raison simple :

Ils savaient des choses sur ce virus que personne d’autre ne pouvait savoir à l’époque.

En effet, le mari de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, Yves Levy, avait inauguré en grande pompe le laboratoire P4 de recherche virologique de Wuhan, en 2017.

Il savait donc parfaitement qu’on y faisait des manipulations risquées sur les coronavirus de chauve-souris.

Il y a quelques jours, des investigateurs ont retrouvé – et rendu public – le « programme de recherche » de l’Institut de virologie de Wuhan, datant de 2018.

Dans ce document, on apprend que le laboratoire de Wuhan avait prévu d’introduire artificiellement, dans un coronavirus de chauve-souris, un nouveau « site de clivage de la furine » permettant de mieux infecter les êtres humains[1].

C’est le pistolet fumant qui clôt définitivement le débat sur l’origine du coronavirus.

Car depuis le début, les microbiologistes s’étonnent que le nouveau coronavirus possède ce fameux « site de clivage de la furine », parfaitement adapté pour infecter les êtres humains… alors qu’on n’avait jamais trouvé un site de cette nature dans les autres coronavirus de chauve-souris.

Et on apprend maintenant que les laboratoires de recherche de Wuhan avaient prévu de créer précisément ce genre de virus chimérique, avec site de clivage adapté à l’homme !

Voilà pourquoi le coronavirus s’est répandu comme une traînée de poudre dans le monde entier : c’est parce qu’il a été créé pour cela !

Mais c’était à peine imaginable, au départ – et c’est pour cela que le Pr Raoult, comme moi, n’étions pas inquiet du coronavirus chinois en janvier 2020. Parce que les maladies infectieuses sont des maladies « d’écosystème » qui franchissent très rarement les continents.

Problème : c’était vrai pour les virus « naturels »… mais faux pour les virus bricolés en laboratoire pour être le plus infectieux possible !

Agnès Buzyn, elle, savait certainement que ce virus était artificiel.

Dès le 30 janvier 2020, elle avait averti le Premier Ministre que « les élections ne pourraient sans doute pas se tenir ».

Elle a aussi déclaré ceci au journal Le Monde : « Quand j’ai quitté le ministère (NDLR : le 16 février), je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. »

Bizarrement, malgré ces alarmes répétées, Emmanuel Macron invite les Français à sortir au théâtre au début du mois de mars, au moment même où l’épidémie ravage le nord de l’Italie.

Pire : il refuse obstinément de fermer les frontières, notamment avec l’Italie !

2) Aucune fermeture des frontières – pourtant le principal moyen d’éviter une contagion massive

C’est étonnant, car la fermeture des frontières est une des seules mesures efficaces contre la Covid.

On l’a vu avec les exemples de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande – même si leur stratégie zéro covid est totalement folle, le fait est que la fermeture quasi-totale des frontières leur a permis de contenir l’épidémie pendant plus d’un an.

Bien sûr, la France n’est pas une île, et il était impossible de fermer totalement le pays.

Mais si l’objectif le plus raisonnable était, non pas d’éviter le virus, mais de lisser les contagions dans le temps, pour éviter une surcharge brutale et catastrophique des hôpitaux, alors fermer les frontières était la meilleure option !

Et pourtant, cela a été refusé par Emmanuel Macron, avec cet argument invraisemblable : « le virus n’a pas de passeport », a-t-il dit aux Français dans son allocution du 12 mars 2020 ![2]

Argument d’autant plus ridicule que, 5 jours plus tard, le même Emmanuel Macron annonce le confinement généralisé et… interdit les déplacements entre régions ou départements (avec le fameux rayon de 100 kilomètres) !

A la décharge d’Emmanuel Macron l’argument absurde du « virus qui n’a pas de passeport » était défendu à l’époque par les experts de l’OMS[3] (ce qui ne fait qu’accroître ma suspicion sur toute cette affaire).

Le président américain de l’époque avait même été vertement critiqué dans le monde entier pour avoir fermé la frontière des États-Unis avec la Chine dès le 30 janvier – ce qui était pourtant parfaitement pertinent !

3) Pire que de ne pas fermer les frontières ? Rapatrier les Français de Wuhan sans précaution

Ce qui s’est passé avec les arrivants en France depuis la région de Wuhan est peut-être encore plus stupéfiant.

Vous souvenez-vous d’un des premiers patients Covid, un touriste chinois de 80 ans originaire de Hubei, la région qui englobe la ville de Wuhan ?

Il est arrivé en France le 23 janvier… est allé aux Urgences le 25 janvier parce qu’il était malade… et a été renvoyé chez lui !

Puis, à nouveau hospitalisé à l’hôpital Bichat, il a finalement été diagnostiqué Covid, a reçu du remdésivir… puis est décédé, devenant le 3ème mort du Covid recensé officiellement hors de Chine ![4]

Et que dire d’un des premiers clusters, en France, qui a eu lieu dans l’Oise ?

Il s’est produit à côté de la base militaire de Creil, qui abritait l’équipage et les militaires qui ont ramené par avion les Français de Wuhan, le 31 janvier.

Et comme par hasard, l’un des infectés de ce cluster était un logisticien venant de cette base militaire (qui n’était pas allé à Wuhan[5]).

Les militaires revenus de Wuhan ont-ils été testés contre le coronavirus ?

Eh bien non !

C’est pourtant ce que la Ministre des Armées avait déclaré, le 4 mars… mais elle a dû avouer devant une commission parlementaire, sous serment, qu’elle avait menti[6] !

Ces militaires ont bien subi une quarantaine de 14 jours mais ils n’ont pas été testés systématiquement.

Cette absence de test, étrange, n’est d’ailleurs pas isolée.

Voici ce qui s’est passé, avec les Français rapatriés de Wuhan qui ont été placés à l’isolement, près de Marseille – ce récit a été publié dans le journal Le Monde[7] :

[Le 31 janvier 2020, les Français rapatriés de Wuhan, épicentre chinois de l’épidémie de Covid-19, sont installés à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, à quelques kilomètres de l’IHU de Marseille.]

À peine informé, le Pr Didier Raoult met sur pied un plan d’attaque. D’abord envoyer ses « troupes » sur le tarmac, à l’aéroport d’Istres. Ne pas laisser descendre les rapatriés de l’avion avant de leur avoir mis un écouvillon dans la narine. (…)

« Dépister, tracer, isoler », c’est depuis toujours son mantra. Avant même que l’Airbus militaire n’atterrisse, il explique donc aux autorités sanitaires : (…) « Vous nous laissez monter dans la carlingue. On prélève. On a le résultat en deux heures. Et on peut dire : vous, les infectés, venez chez nous, à l’IHU. Les autres, vous partez à Carry-le-Rouet, on vous fout la paix. » Aussitôt dit, quatre membres de l’institut foncent à l’aéroport d’Istres avec leur matériel.

Sur le tarmac, ils tombent nez à nez avec Agnès Buzyn. La ministre de la Santé est venue de Paris souhaiter la bienvenue aux « expat ». Mais la seule présence des « Raoult Boys » semble lui gâcher sa journée. (…) Des tests dans l’avion, au débotté ? Pas question. »

Pour se justifier, Agnès Buzyn évoque des formulaires à remplir, des protocoles à respecter…

Mais cela n’explique pas tout.

Car non seulement le gouvernement n’a pas voulu tester les rapatriés de Wuhan…

…mais pendant des semaines, les autorités ont refusé de faire ce que le Pr Raoult faisait massivement, à l’IHU Marseille !

4) Refuser de tester massivement, dès les premiers symptômes, comme l’a fait le Pr Raoult à Marseille

Pourtant, tester, dépister, c’est le BA-BA, en maladie infectieuse.

Lors de son entretien avec le Président Macron, le 9 avril, le Pr Raoult ne s’est pas privé de lui signaler :

Pr Raoult : « Vous êtes fous de ne pas avoir fait faire de tests. On vous a raconté que la PCR, c’était vachement compliqué (…). En vérité, n’importe qui est capable d’en fabriquer.

– Je sais, répond le président de la République. Vous avez été le premier à me l’avoir expliqué. Personne ne l’avait fait, et vous aviez raison.

– Nous n’avions pas de tests début mars…, rappelle [Jean-François] Delfraissy [le président du conseil scientifique].

– Écoute Jean-François, les vétérinaires étaient prêts à vous en donner des milliers, coupe Raoult. »

De fait, les vétérinaires avaient des stocks énormes des fameux « réactifs »[8] qui auraient pu permettre de tester beaucoup plus largement la population.

Ce blocage bureaucratique rappelle d’ailleurs un autre scandale, rapidement oublié :

Au printemps 2020, de nombreuses cliniques privées auraient pu accueillir des patients Covid, notamment en réanimation…

…mais plutôt que de faire appel à elles, notamment dans l’Est submergé, on a préféré médiatiser des transferts de patients dans d’autres régions… dans des hôpitaux publics[9] !

Selon le sénateur Alain Fouché : « Dans le Grand Est, plusieurs patients atteints du Covid-19 ont été évacués vers Marseille et Bordeaux, puis vers l’Allemagne et vers la Suisse à la fin du mois de mars, alors que 70 places de réanimation libérées dans des cliniques n’étaient pas utilisées. »[10]

Simple incompétence bureaucratique ?

Probablement, mais cela a permis d’enfoncer les Français dans la peur, avec des évacuations par hélicoptère très médiatisées.

Je vois que j’ai déjà été long, et je n’ai fait qu’aborder les toutes premières décisions prises !

Restez connecté, dans ma prochaine lettre, j’aborderai les décisions « étranges » du mois de mars 2020 :

  • Privilégier le paracétamol contre l’ibuprofène et les corticostéroïdes ;
  • Placer un maximum de patients sous ventilateur (plutôt que donner de l’oxygène à haut débit) ;
  • Ne pas recommander la vitamine D et autres compléments alimentaires dans les maisons de retraite ;
  • Plutôt que d’essayer de soigner, encourager en Ehpad l’utilisation du rivotril, un médicament qui abrège les souffrances
  • Etc.

Vous verrez : quand j’aurai fini la liste, vous comprendrez que l’épidémie n’aurait jamais dû être plus problématique qu’une saison de « mauvaise grippe ».

Bonne santé,

Xavier Bazin

 

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Pire que l’interdiction de la chloroquine ? Passage en revue des décisions catastrophiques sur le traitement du Covid

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Ça y est, le Pr Raoult saute dans l’arène à pieds joints !

Il vient de publier un nouveau livre choc : Au-delà de l’affaire de la chloroquine : comment l’industrie pharmaceutique pervertit nos systèmes de santé et met la nôtre en péril.

 

Il y dénonce le plus grand scandale de cette crise du Covid : le refus de soigner les malades avec des molécules efficaces comme l’hydroxychloroquine.

De fait, avec plus de 200 études scientifiques publiées, il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que l’hydroxychloroquine réduit un peu le risque de contamination (en prévention), et réduit nettement le risque d’hospitalisation et de mort (en traitement précoce)[1].

C’était ce qu’avait prévu le Pr Raoult, dès le 27 février 2020, lorsqu’il avait annoncé au monde entier l’efficacité probable de la chloroquine, sur la base des essais chinois.

Et pourtant… vous connaissez la suite :

  • Non seulement l’hydroxychloroquine ne sera pas retenue, le 11 mars 2020, par nos « scientifiques officiels » chargés de tester des remèdes anti-Covid (ils ont privilégié des médicaments moins prometteurs et beaucoup plus chers)…
  • Mais l’hydroxychloroquine sera interdite aux médecins généralistes le 27 mars 2020, en pleine épidémie, et réservée aux cas critiques à l’hôpital.

J’ai déjà raconté cette affaire abracadabrante dans mes lettres, et en détail dans mon livre Big Pharma démasqué – donc je n’y reviens pas ici.

Gardez simplement en tête ceci : sans cette « erreur » dramatique, la pandémie aurait été ressentie comme un épisode de « mauvaise grippe », un peu comme la grippe de Hong-Kong en 1968.

Car en généralisant l’hydroxychloroquine dès le mois de mars 2020, comme le proposait le Pr Raoult, on aurait probablement pu :

  • diviser par deux le nombre de morts Covid ;
  • réduire de moitié au moins le nombre d’hospitalisations et réanimations ;
  • et donc éviter les confinements ravageurs, sans le moindre risque d’engorgement des hôpitaux.

C’est donc une erreur criminelle, mais ce n’est pas la seule, loin de là.

D’autres erreurs majeures dans le choix des traitements ont aggravé l’épidémie.

Elles sont moins connues, mais vous allez voir, elles sont extrêmement choquantes également :

1) L’usage massif du rivotril pour abréger les souffrances en Ehpad plutôt que d’essayer de soigner les malades

L’affaire du médicament injectable « rivotril » en Ehpad est assez inouïe.

Fin mars 2020, un décret autorise l’utilisation exceptionnelle du rivotril dans les Ehpad.

L’objectif est de plonger en « sédation profonde » les patients gravement malades du Covid, pour les soulager au moment où leurs poumons sont défaillants, en détresse respiratoire.

En soi, l’utilisation de « soins palliatifs » n’est pas choquante si l’objectif est d’atténuer les souffrances de malades en état critique, trop âgés pour être acceptés en réanimation.

Mais ce qui est plus que troublant, c’est que le rivotril ne se contente pas de « soulager » : il conduit aussi à abréger la vie des malades en accélérant le décès !

Ce n’est pas de la « théorie du complot ».

La notice d’utilisation du médicament le précise en toutes lettres[2] :

« N’utilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules si vous avez une insuffisance respiratoire grave (maladie grave des poumons). »

N’y avait-il aucun autre médicament disponible pour améliorer le confort des patients Covid gravement malades ?

Et plutôt que faire des injections mortelles, pourquoi ne pas essayer de soigner et guérir ?

Il faut savoir que le « décret rivotril » est paru fin mars, deux jours après le décret interdisant aux médecins de prescrire de l’hydroxychloroquine, y compris en Ehpad !

Cette affaire est tellement choquante que même France Info a diffusé des témoignages accablants de médecins, comme celui-ci :

« En fait, c’étaient des injonctions paradoxales. J’ai pas le droit de prescrire quelque chose qui pourrait soigner les personnes si elles étaient atteintes (NDRL : l’hydroxychloroquine).

Par contre, je suis autorisée à les faire partir, en douceur comme ils disent.

Je suis encore choquée. Qu’on ait osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite, c’est insupportable. C’est un sentiment d’horreur. »[3]

Oui, c’est « l’horreur » : on a préféré « achever » des patients plutôt que d’essayer un médicament qui avait une chance de les soigner !

Et comme si cela ne suffisait pas, on n’a pas non plus essayé de donner aux patients en Ehpad un remède préventif aussi simple et efficace que… la vitamine D !

2) Criminel : refuser de recommander la vitamine D aux personnes âgées

Ce qui s’est passé sur la vitamine D est au moins aussi grave.

Dès le 3 mars 2020, j’ai invité tous mes lecteurs à faire le plein de vitamine D.

J’avais placé ce conseil en numéro 1 de mon protocole naturel anti-covid :

  • Parce que de nombreuses études ont montré que la vitamine D réduit le risque d’être infecté par des virus respiratoires ;
  • Et parce que la vitamine D est indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, ce qui est précieux pour éviter les formes graves et les fameuses tempêtes immunitaires (ce que l’Académie de Médecine confirmera deux mois plus tard).

L’énorme avantage de la vitamine D, c’est que l’on peut en prendre de fortes doses sans le moindre danger à court terme. Il n’y a donc « rien à perdre ».

Chez les personnes âgées, on a même « tout à gagner », car la plupart sont carencées, particulièrement dans les Ehpad… et particulièrement en mars, à la sortie de longs mois d’hiver sans soleil.

Bref, face à l’épidémie qui arrivait, il était évident qu’il fallait recommander cette vitamine à tout le monde… et tout particulièrement en maison de retraite où elle aurait pu être distribuée massivement, à moindres frais.

Sans surprise, son efficacité contre la Covid a par la suite été confirmée par des dizaines d’études scientifiques[4].

Je ne citerai que deux études : l’une, française, qui a montré que les résidents de maison de retraite qui avaient eu la chance de recevoir une grosse dose de vitamine D (80 000 UI) dans le mois précédent leur infection ont été deux fois moins nombreux à mourir du Covid[5].

Et une étude espagnole qui a montré une diminution drastique du risque de passage en réanimation quand les patients avaient reçu de la vitamine D dès leur entrée à l’hôpital[6].

Au total et comme on pouvait s’y attendre, on aurait pu réduire les dégâts du Covid de façon considérable rien qu’en donnant de la vitamine D en prévention et dès les premiers symptômes.

Et pourtant :

…non seulement nos hôpitaux n’ont jamais donné de vitamine D à leurs patients Covid…

…non seulement nos autorités n’ont jamais prononcé le mot de « vitamine D » pour encourager les Français à renforcer leur système immunitaire, en prévention…

…mais nos autorités ont même activement découragé les gens à se supplémenter !

La preuve avec ce qui s’est passé en janvier 2021.

À ce moment-là, les preuves scientifiques sont tellement flagrantes que 6 sociétés savantes et 73 médecins hospitaliers font un appel solennel dans la presse française en faveur de la vitamine D[7].

Eh bien croyez-le ou non, plutôt que de suivre cette recommandation , c’est le moment choisi par l’Agence du Médicament pour alerter de quelques cas de surdosages (sans gravité) chez les nourrissons…

….ce qui a été relayé par les médias pour dissuader les Français de prendre cette vitamine :

 

 

Ce phénomène aberrant n’est pas franco-français.

Au Canada, un rapport officiel d’avril 2020 demandait aux médecins en Ehpad de « Minimiser le nombre de prescriptions », notamment celles de « Vitamine D » sous prétexte de limiter les contacts avec les patients.

Donc, au moment où les personnes âgées avaient le plus besoin de vitamine D – ainsi d’ailleurs que de zinc, sélénium, magnésium, vitamines B, C et E (etc…) – la plupart des autorités sanitaires occidentales ont refusé de lever le petit doigt pour les supplémenter massivement !

Et ce n’est pas tout.

Non seulement on a refusé de soigner et de prévenir avec des traitements qui marchent…

…mais les « traitements » utilisés massivement en mars 2020 ont causé plus de dégâts que de bienfaits :

3) Doliprane plutôt que l’ibuprofène, aspirine et cortisone : une recommandation catastrophique

Le 14 mars 2020, Olivier Véran fait cette déclaration assez inouïe :

« La prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone, …) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection.

En cas de fièvre, prenez du paracétamol »[9]

Cette recommandation a probablement causé à elle seule des milliers de morts en France.

D’abord parce que le paracétamol a aggravé la maladie Covid… mais aussi parce que les anti-inflammatoires classiques auraient peut-être pu sauver des vies !

Voyons ceci, en détail.

D’abord, rappelons que ni le paracétamol ni les médicaments anti-inflammatoires ne sont à recommander face à une infection virale, dans les premiers jours.

Car l’inflammation et la fièvre sont des réponses naturelles qui permettent de freiner la multiplication et la dissémination du virus dans notre corps.

Mais attention : dans la deuxième phase de la maladie Covid, certains anti-inflammatoires peuvent être salvateurs, car le danger ne vient plus tellement du virus que du risque de dérèglement inflammatoire !

Et cela, on commençait déjà à le savoir au moment où Olivier Véran a demandé d’éviter soigneusement les anti-inflammatoires.

Dès le début de l’année 2020, des spécialistes avaient pointé les dégâts du Covid liés à une inflammation incontrôlée – ce qui justifiait d’envisager des « anti-inflammatoires » :

  • Dès le mois de février, un article publié dans le National Geographic observait que, dans la Covid-19, on observait également que « la réponse immunitaire (processus inflammatoire) cause plus de dégâts qu’elle n’en corrige »[10] ;
  • Le 16 mars, une lettre d’experts publiée dans The Lancet décrit les ravages causés par la tempête inflammatoire et demande des traitements adaptés[11].

Or quel était, à l’époque, le remède le plus connu et le plus puissant contre les tempêtes inflammatoires pouvant causer une défaillance généralisée des organes ?

Les corticostéroïdes, comme la cortisone déconseillée par Olivier Véran[12] !

De fait, c’est bien un médicament de cette famille-là, la dexaméthasone, qui sera quelques mois plus tard le premier traitement « validé scientifiquement » pour les patients gravement atteints de Covid[13].

Bref, lutter contre la tempête inflammatoire était une piste majeure, dès le début.

Dès le 26 mars, des chercheurs canadiens ont lancé une étude pour « tester les effets d’un anti-inflammatoire, la colchicine », contre la fameuse tempête inflammatoire – et les résultats confirmeront plus tard son efficacité[14].

Et ce n’est pas un hasard si de nombreuses molécules ayant des effets sur l’inflammation ont montré une efficacité contre la Covid, comme l’hydroxychloroquine, l’ivermectine ou encore la curcumine.

Au total, recommander au mois de mars 2020, comme l’a fait O. Véran, le paracétamol plutôt que l’ibuprofène ou la cortisone était le pire choix possible contre le coronavirus.

D’abord parce que le paracétamol n’a pas les effets potentiellement bénéfiques des anti-inflammatoires classiques dans la phase la plus critique de la maladie.

Mais aussi parce que le paracétamol a un inconvénient majeur : il vide nos réserves en glutathion, une substance indispensable pour assurer l’efficacité de la réponse immunitaire et faire face aux risques de tempête cytokinique[15] !

S’il fallait absolument donner un médicament de « confort » contre des maux de tête et douleurs, il fallait plutôt recommander des petites doses d’aspirine, qui ont le grand mérite de fluidifier le sang, ce qui peut éviter les caillots et thromboses mortelles parfois causées par la Covid-19 !

Mais non. Olivier Véran n’est d’ailleurs jamais revenu sur sa recommandation, même après coup.

C’est ainsi que le seul médicament qui a été autorisé, recommandé officiellement et donné massivement aux patients, à domicile comme à l’hôpital, à savoir le paracétamol :

  • N’avait aucune chance de les guérir – il était donné uniquement par confort ;
  • Avait le grand tort de casser la fièvre en début de maladie, qui est pourtant le premier rempart face aux infections virales ;
  • Ne possédait pas les effets bénéfiques des alternatives médicamenteuses (en phase critique, effet anti-inflammatoire de l’ibuprofène et de la cortisone / effet anti-thrombotique de l’aspirine) ;
  • Avait l’effet dramatique de vider les réserves de glutathion, substance essentielle pour lutter efficacement contre les « tempêtes inflammatoires » ;
  • Et, ne l’oublions pas, a des effets toxiques pour le foie à haute dose, ce qui était imprudent quand on sait que le virus de la Covid s’attaque aussi à cet organe.

Bref, on ne pouvait pas faire pire…

…sauf en réanimation, où l’on a fait un choix thérapeutique désastreux, au début de l’épidémie :

4) L’intubation trop systématique a causé des morts et amplifié la panique

Sur ce point précis, je ne jette pas la pierre aux médecins ni aux autorités, car c’était une nouvelle maladie, et l’erreur est humaine.

Mais il faut revenir sur cette affaire d’intubation, car elle a largement contribué à alimenter la psychose irrationnelle autour de l’épidémie.

En mars 2020, les personnels des hôpitaux étaient terrifiés à l’idée d’attraper eux-mêmes le virus – pour leur propre santé, mais aussi pour éviter de contaminer leurs autres patients.

Et ils ont cru que l’intubation massive des patients était la meilleure protection pour eux-mêmes, pour éviter l’aérosolisation du virus[16].

Mais au bout de quelques semaines, on a réalisé que l’intubation quasiment systématique avait causé au contraire trois problèmes majeurs :

  • Loin d’aider les patients, elle a au contraire augmenté le nombre de morts, car on s’est rendu compte que l’intubation causait la mort de nombreux patients qui auraient survécu avec de l’oxygène à haut débit ;
  • Elle a de surcroît conduit à une suroccupation des lits de réanimation, car un patient intubé y reste plusieurs semaines avant de s’en sortir ou de mourir ;
  • Et elle a créé une angoisse sur le nombre de « respirateurs » disponibles, avec la crainte qu’on n’en ait pas pour tout le monde !

Je vous rappelle les grands titres de la presse à la fin du mois de mars :

Dans la tête de tout le monde, l’intubation était salvatrice, et des malades risquaient de ne pas pouvoir en bénéficier, faute de place en réanimation ou de respirateurs en nombre suffisant !

En réalité, c’était l’inverse : intuber trop systématiquement causait des morts et une surcharge artificielle des places en réanimation !

Cette terrible affaire a été parfaitement résumée par Marc Garnier, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), interrogé dans la Revue du Praticien :

« Au tout début de l’épidémie, il était recommandé – notamment pour protéger le personnel – d’intuber le patient dès qu’il avait une forme grave et des besoins très importants d’oxygène.

Toutefois, l’intubation (et le coma artificiel induit) sont associés à une augmentation de la durée de séjour, des risques de complication et de la mortalité, quelle qu’en soit la cause.

Avec l’expérience de la première vague de Covid, aujourd’hui, on propose systématiquement des techniques non invasives en première intention (…) Le bénéfice est aussi collectif, car cela permet de garantir plus de places en réanimation. »[17]

De fait, les chiffres de survie en réanimation se sont nettement améliorés lorsqu’on a abandonné l’intubation systématique[18] et qu’on a fini par donner des corticoïdes salvateurs.

Donc, la surmortalité énorme du mois de mars en Italie du Nord, dans le grand Est, en Ile-de-France et à New York, était une anomalie, largement liée à des choix médicaux contre-productifs.

Encore une fois, je ne jette pas la pierre au système médical sur ce point.

Mais une chose est sûre : cela a installé durablement la psychose.

Après l’épisode dramatique des mois de mars et avril 2020, la population entière a été convaincue que la Covid-19 était une sorte de peste noire, justifiant les restrictions les plus drastiques.

…alors que, bien gérée, elle aurait pu être un épisode de « mauvaise grippe », sans panique ni mesures liberticides.

D’ailleurs, même avec toutes ces erreurs désastreuses (sur l’hydroxychloroquine, la vitamine D, le rivotril, le paracétamol et les intubations)…

…était-il vraiment nécessaire de confiner, en mars 2020 ?

Sans même parler de ses ravages collatéraux, est-ce que le confinement a été utile sur le coup pour éviter l’explosion des hôpitaux… ou bien au contraire est-ce que cette mesure aussi a été contre-productive ?

Je vous réponds dans une prochaine lettre – préparez-vous à être surpris !

Bonne santé,

Xavier Bazin