Cette manifestation internationale tenue à Marseille n’a apporté, comme la plupart des congrès internationaux ayant eu lieu ces dernières années, aucun résultat révolutionnaire sur les traitements, rien de nouveau sur les vaccins et mis en lumière des échecs  désespérants sur l’éradication. Par ailleurs, on constate que toute approche non orthodoxe est absente des communications acceptées.

Positifs  a présenté un Poster intitulé ‘Molecular mimicry between HIV-1 envelope gp120 CD4 binding site and integrin alpha 9 beta1’

L’intégralité des communications est présente sur le site :

http://www.biomedcentral.com/bmcinfectdis/supplements/14/S2/all

Parmi les résultats marquants sur les traitements il faut citer les travaux de Jacques Leibowitch, un chercheur très créatif à l’origine des trithérapies avec l’essai Stalingrad en 1995, trop peu reconnu, qui a présenté les résultats d’un essai de traitements intermittents pouvant réduire jusqu’à 70% le coût des trithérapies. Ces travaux connus de nos autorités sanitaires et médiatiques, notamment l’ANRS, depuis de nombreuses années, n’ont jamais été soutenus et surtout donné lieu à la mise en place d’un grand essai national visant à une réduction de nos dépenses de santé et des effets indésirables des traitements. L’essai de Leibowitch concerne 92 patients qui  vont réduire la prise de  différentes polythérapies de 7jours par semaine à 5,4,3, 2 et 1 jour par semaine. Le contrôle viral est comparable au traitement en continu. De plus et surtout le rapport CD4/CD8 devient  ≥1 chez 37% des patients alors qu’il n’est que de 7% en traitement continu.

Un nombre significatif de présentations  a porté sur  l’hépatite C, notamment la synthèse de Jürgen K Rockstroh qui démontre l’efficacité incontestable du Sofosbuvir. Cet antiviral qui a obtenu en France une ATU, a un coût exhorbitant( 18000€/mois !) laisse suspecter des arrangements entre le Ministère de la santé  et le laboratoire Gilead. De plus et surtout un traitement alternatif  efficace à base de silymarine, 500fois moins cher(voir sur ce site C.76), n’a jamais été développé et mis en œuvre en France. !

Concernant les pathologies tumorales, l’incidence des cancers  associés au papilloma virus sont en augmentation chez les séropositifs. Aussi, certains préconisent une vaccination anti HPV chez les adolescents et jeunes adultes (V Rainone et al). Cette vaccination ne nous semble pas justifiée, à la lumière des risques de celle-ci, qui a donné lieu à une pétition nationale

(http://petition.ipsn.eu/papillomavirus/?utm_source=IPSN&utm_medium=Newsletter-gratuite&utm_campaign=201409-24-papillomavirus)

Une synthèse des effets indésirables et des meilleurs choix thérapeutiques (Barry Peters ),montre que les effets indésirables sont minimisés avec les anti intégrase les CCR5, et les NRTI sans thymidine.

Concernant  les nouveaux antiviraux en développement(Roy Gulick ) , appartenant aux différentes classes, ils devraient conduire à limiter les effets indésirables et faciliter la prise du traitement( un comprimé par jour  ou par semaine ou par mois)