• Requin contre Kaposi, cancer de la prostate, etc.
  • Roquinimex

Le fait que le requin, rare exception dans le règne animal, ne fasse pas de cancer, est connu depuis plus d’un demi-siècle. Les premiers résultats concernant certains extraits utilisés en clinique humaine comme traitement adjuvant de certains cancers remontent à 1954 (A. Brohult, Nature 1102, 1954), mais n’ont jamais été médiatisés. Comme toute information scientifique importante, un résultat n’existe souvent que par les médias, qui ne le diffusent qu’en fonction des intérêts financiers des lobbies sanitaires.
Deux classes de produits, ayant des propriétés anti-tumorales majeures et complémentaires, ont été isolées du requin. Ils ont donné lieu à des centaines d’articles dans les journaux scientifiques internationaux de bon niveau.
Il s’agit, d’une part, des alkyl glycérols (CH2OH – CHOH – CH2OR) extraits du foie de l’animal et présents dans le lait humain, de jument et d’ânesse. Ces produits, utilisés en clinique humaine pour divers cancers, conduisent à une augmentation significative de la survie, à une régression de la tumeur, à une augmentation de la réponse immune humorale (anticorps), et s’opposent aux leucopénies et thrombopénies induites par les traitements antitumoraux classiques. Par ailleurs, sur les modèles animaux, les alkyl glycérols inhibent la croissance de tumeurs très variées telles que mélanome B12, gliome, neuroblastome, lymphome, leucémie lymphoïde…
Il s’agit, d’autre part, de molécules de nature protéique, extraites du cartilage de requin, qui possèdent de puissantes propriétés inhibitrices de l’angiogénèse des tumeurs ; c’est à dire qu’elles empêchent la formation de nouveaux vaisseaux dans la tumeur. Ces nouveaux vaisseaux permettent à la tumeur de croître, grâce à l’apport d’oxygène et de nutriments. Rappelons que le sarcome de Kaposi (plus de 10% des sidéens), pour lequel les différentes chimiothérapies sont très souvent décevantes, est une prolifération tumorale de cellules endothéliales, cellules revêtant tous les vaisseaux et formant les capillaires. Le cartilage de requin paraît donc, à priori, tout à fait adapté à ce type de tumeur.
Quelques études cliniques publiées, qui concernent des cancéreux, même en phase terminale, ayant différents types de tumeurs solides, montre une régression en quelques mois des tumeurs primitives et des métastases (prostate, utérus, côlon). La FDA (Food and Drug Administration) américaine, bien que très sensible aux lobbies pharmaceutiques, vient cependant d’autoriser (avril 95) l’utilisation du cartilage de requin comme supplément alimentaire pour le sarcome de Kaposi et le cancer de la prostate. Il semblerait que ce traitement soit efficace aussi dans l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et la rétinopathie diabétique.
L’ensemble des produits qui ne sont pas, ou très peu, toxiques est disponible en Europe, malheureusement à des prix élevés.

Le ROQUINIMEX est un autre inhibiteur de l’angiogénèse dont les effets ont été étudiés sur des modèles animaux, dans certains cancers (tumeurs solides) et certaines maladies auto-immunes (notamment sclérose en plaque, diabète). Les premiers résultats d’un protocole en cours dans un hôpital parisien (France) chez des personnes atteintes du syndrome de Kaposi sont encourageants.
De plus, certains des patients ont présenté une amélioration de leurs paramètres biologiques (lymphocytes CD4 et antigène P24), ce qui supposerait que le ROQUINIMEX aurait aussi une action sur le virus du Sida. Cet effet pourrait s’expliquer, soit par l’action inhibitrice du ROQUINIMEX sur l’apoptose (phénomène physiologique de programmation de la mort des cellules qui, au cours du Sida, est accéléré au niveau des lymphocytes CD4), soit par une inhibition de l’activation du virus VIH, associée à une inhibition du Tumor Necrosis Factor alpha.
L’amélioration de l’activité Natural Killer serait un autre élément pour expliquer l’action du ROQUINIMEX sur le virus VIH, ainsi que celle observée aussi vis-à-vis du virus du SIV de l’immunodéficience du singe (amélioration de l’état clinique et immunologique étudiée chez le singe cynomolgus).